Categories
Climate Negotiations and Action

«Une Transformation des produits agro-alimentaires liée au changement climatique, à la sécurité alimentaire et au commerce» -Kanyangoga

Kigali: Face au développement des politiques de la transformation des produits agro-alimentaires, l’on est tout de suite lié à la nécessité de l’adaptation au changement climatique, à la sécurité alimentaire et au commerce, selon l’Expert spécialiste de ce secteur, Jean-Bosco Kanyangoga, qui a produit un rapport relatif.

Kigali: Face au développement des politiques de la transformation des produits agro-alimentaires, l’on est tout de suite lié à la nécessité de l’adaptation au changement climatique, à la sécurité alimentaire et au commerce, selon l’Expert spécialiste de ce secteur, Jean-Bosco Kanyangoga, qui a produit un rapport relatif.

«Il est important d’intégrer les problèmes du genre dans la politique du commerce et de l’environnement, tout en maximisant les coûts concernant le commence, l’environnement et le développement durable. L’on renforcera une politique et une stratégie destinées à appuyer et promouvoir une transformation forte des produits agro-alimentaire au Rwanda. Ce qui se fait doit être la mise en œuvre au niveau de la Communauté est-africaine (EAC)», a-t-il indiqué lors du récent atelier organisé par l’Association de Coopération, de Recherche et Développement (ACORD).

Kanyangoga a ajouté que dans sa recherche, il a approché des gens impliqués dans l’agroprocessing. Ce sont des personnes écoutées en tant que leaders des organisations de la Société civile ou des décideurs politiques.

Les réponses que ces gens ont données pointent du doigt à la fois les problèmes tout en proposant de bonnes voies de sortie. Durant sa recherche, Kanyangoga a travaillé avec des personnels du MINEAC (Ministère du Commence, Industrie et Affaires de l’EAC ; REMA (Office rwandais de Gestion de l’Environnement) ; MINAGRI (Ministère de l’Agriculture et des Ressource Animales), les parlementaires, les responsables des industries, et la Société civile.

L’information donnée est coordonnée, fiable, pratique, car elle émane de hommes de terrain qui maîtrisent les problèmes et les réalités.

«Montrer les problèmes et esquisser de bonnes réponses vient du fait qu’un problème bien compris est à moitié résolu», a-t-il dit.

L’Expert Kanyangoga a relevé que l’agroprocessing est une priorité qui peut accélérer l’industrialisation du pays. Les stratégies sont en place, mais elles ne sont pas encore coordonnées. Les instituions partenaires proches devraient travailler ensemble.

Pour lui, le MINAGRI est le plus concerné par la chaîne d’approvisionnement. « Le Rwanda n’est pas un désert. Commet ne pas y faire pousser de cultures ? Israël est un désert. Et pourtant, les Israéliens pratiquent l’irrigation. Le Rwanda ne peut-il pas arriver à leur niveau ? », interroge Kanyangoga.

Puis il a énuméré une série de recommandations utiles pour maximiser les opportunités en agroprocessing à des fins d’améliorer les exportations, créer de emplois, et assurer la sécurité alimentaire par la bonne conservation des aliments transformés.

Pour le Directeur de l’Industrie de la transformation de manioc en farine de Kinazi, Emile Nsanzabaganwa, le MINAGRI a donné on appui pour l’obtention de la certification nécessaire à des fins de vendre à l’extérieur les produits transformés.

«Le MINAGRI a aidé les fermiers aussi pour avoir des semences à un niveau satisfaisant de plus de 60 %. L’an prochain, tous les fermiers des trois principaux districts s’adonnant à la culture du manioc auront été servis. Le manioc a beaucoup aidé à rehausser les conditions socio-économiques des agriculteurs. Nous voulons que le manioc soit le catalyseur du développement au niveau des trois districts totalisant quatre mille villages dotés chacun d’une Ecole du Fermier dans son Champ/ FFS ou IAMU (Ishuli ry’Umuhinzi mu murima en Kinyarwanda)», a-t-il fait remarquer.

Notons que la farine de manioc est exportée en Amérique, Canada, Australie, Europe, etc., où elle est appréciée. D’autres intervenants comme Peace Basemera du MINEAC ont expliqué aux membres du Groupe National de Référence (GNR) les aspects liés au commerce international, à l’agroprocessing, et à la négociation au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC/WTO).

Faustin Munyazikwiye de REMA a présenté les négociations sur le climat, en relation avec l’agroprocessing. Il a expliqué la nécessité du transfert des technologies pour faire face aux effets négatifs du changement climatique. Un Centre pour ce transfert a été créé et il est accessible. L’on peut même accéder au Fonds Vert pour le Climat. Les récentes négociations ont arrêté qu’un fonds de $US 100 milliards par an sera opérationnel à des fins de soutenir les projets liés à la réduction des gaz à effets de serre et à l’adaptation au climat. Le Rwanda en bénéficiera aussi.

Un autre présentateur important a été le Professeur Adams Donald D., océanographe canadien, qui a joué un rôle pour découvrir le pétrole dans le Lac Albert.

Le Prof. Adams est le CEO de la Société Renewgreen Ltd basée à Kigali. Il veut construire une usine pour produire des engrais organiques à partir des fonds des lacs Bulera et Ruhondo. Son projet jugé innovant est déjà avancé.