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Promouvoir la sécurité alimentaire par une agriculture intelligente et des politiques cohérentes

Tel est le thème de la cinquième réunion du groupe national de référence qui a été organisé hier par l’Action développement et intégration régionale (Adir). M. Godefroid Manirankunda, représentant de l’Adir, a indiqué que l’objectif de cette réunion est de développer la conscience de toutes les parties prenantes afin qu’ils comprennent que la politique de sécurité alimentaire tient compte de l’adaptation aux changements climatiques et de nouvelles règles commerciales, afin qu’elles soient interpelées et impliquées dans la « remodélisation » des politiques existantes afin qu’elles puissent être adaptées aux circonstances actuelles.

Tel est le thème de la cinquième réunion du groupe national de référence qui a été organisé hier par l’Action développement et intégration régionale (Adir). M. Godefroid Manirankunda, représentant de l’Adir, a indiqué que l’objectif de cette réunion est de développer la conscience de toutes les parties prenantes afin qu’ils comprennent que la politique de sécurité alimentaire tient compte de l’adaptation aux changements climatiques et de nouvelles règles commerciales, afin qu’elles soient interpelées et impliquées dans la « remodélisation » des politiques existantes afin qu’elles puissent être adaptées aux circonstances actuelles.

Selon lui, l’agriculture est délaissée, il est laissé au nom des paysans non instruits de l’intérieur du pays alors que l’agriculture est une science complète, une science qui évolue et une science multiforme. A ses yeux, c’est une politique qu’il faut revoir et qu’il faut orienter. Comme l’a souligné le président de l’Adir, il y a aussi la façon de cultiver, le Burundi n’a pas de périmètre agricole qui puisse garantir une production substantielle, ce sont ce qu’on appelle les lopins de terre de l’agriculture familiale qui est finalement une agriculture de subsistance. Et de renchérir que ce n’est plus une agriculture qui puisse être commercialisée. On n’a même pas ce qu’il faut pour le ménage, ce qui est un problème réel.

A entendre M. Manirankunda, il y a aussi la fertilité des terres burundaises qui diminue progressivement alors que le coût des intrants augmente, particulièrement les fertilisants. Il y a aussi une très faible technologie dans l’agriculture, il n’y a pas de périmètre assez vaste d’irrigation et de culture semi-industriel d’agriculture, aussi il n’y a pas de bloc industriel d’agriculture. Selon lui, tous cela ce sont des problèmes qui font qu’il y a un décalage entre la production qui diminue et les bouches à nourrir.

A la question de connaître les mesures à adopter pour réduire l’insécurité alimentaire, il a répondu que d’une façon brève, c’est que leur plaidoyer puisse arriver à destination, c’est-à-dire voir comment analyser ensemble la question de la sécurité alimentaire par le ministère de l’agriculture, celui du commerce et celui ayant l’environnement dans ces attributions afin qu’on puisse prévenir et s’adapter mais aussi qu’on puisse prendre des mesures à temps avant qu’il n’y ait des catastrophes.

Il a fait savoir qu’il y a la politique qui est en cours de négociation au niveau de l’OMC, qui consiste à ce que chaque pays puisse constituer un stock de sécurité alimentaire. Ainsi, souligne-t-il, quand on a un stock de sécurité, il y a la technologie. Il souhaite que le stock de sécurité alimentaire soit une urgence dans notre pays vu le rythme des catastrophes dû à la pauvreté et à l’accroissement rapide de la population.