La Fondation Ebert présente à la 10ème Conférence ministérielle a tenu des Journées de réflexions les 16 et 17 décembre 2015 à Nairobi. Ces évènements ont notamment permis à l’Ambassadeur Steffen Smidt, Facilitateur des PMA, de faire l’examen des différents moyens, par lesquels le système commercial multilatéral a favorisé le développement dans le passé et comment l’OMC peut aider à atteindre les objectifs du Programme d’Action d’Istanbul (PAI), et quelles mesures peuvent être mises en œuvre pour faciliter les PMA dans leur transition vers et après leur graduation.
La Fondation Ebert présente à la 10ème Conférence ministérielle a tenu des Journées de réflexions les 16 et 17 décembre 2015 à Nairobi. Ces évènements ont notamment permis à l’Ambassadeur Steffen Smidt, Facilitateur des PMA, de faire l’examen des différents moyens, par lesquels le système commercial multilatéral a favorisé le développement dans le passé et comment l’OMC peut aider à atteindre les objectifs du Programme d’Action d’Istanbul (PAI), et quelles mesures peuvent être mises en œuvre pour faciliter les PMA dans leur transition vers et après leur graduation.
Dès lors, les organisateurs ont choisi de mettre l’accent sur le «commerce comme un outil pour la graduation des PMA : Comment le système commercial multilatéral peut offrir sur le développement ? ». Les experts, qui ont pris part à ladite rencontre, ont ainsi discuté non seulement de la nécessité d’aider les PMA qui ont gradué, mais aussi, selon eux, il est important «d’aider les PMA à faire face aux défis post-graduation».
Bien que la graduation reflète une réalisation positive de la part des PMA, nombreux sont ceux qui ont exprimé la nécessité de répondre aux préoccupations qui se posent s’ils perdent leur statut de PMA et les avantages qui l’accompagnent.
Les experts ont, en outre, reconnu que beaucoup de progrès existaient certes au niveau multilatéral pour aider les PMA à les intégrer davantage dans le système commercial mondial ; cependant, beaucoup d’efforts doivent être consentis. Dans la même foulée, les panélistes ont souligné qu’en dépit de l’impact positif que le commerce peut avoir sur les PMA, la politique commerciale ne peut pas travailler en isolation.
D’après eux, nombreux sont les PMA, qui n’ont pas été en mesure de «réussir à intégrer leurs politiques commerciales dans leurs politiques nationales de développement plus importantes». Aussi, ils n’ont pas été en mesure d’utiliser le commerce comme une voie pour la croissance et le développement. Et de faire remarquer que seuls quatre pays ont gradué hors de la catégorie des PMA depuis qu’elle a été créée en 1971.
Étaient présents au panel: Bipul Chatterjee, directeur exécutif, CUTS International; Shishir Priyardishi, Directeur, Division du développement, de l’OMC, HE M. Modeste J Mero, ambassadeur et représentant permanent de la Tanzanie auprès de l’Organisation des Nations Unies, l’OMC et d’autres organisations internationales à Genève; M. Prasad Naindra Upadhaya, Secrétaire permanent du Ministère du Commerce et de l’approvisionnement du gouvernement du Népal; Angela Geck, Université de Fribourg, en Allemagne; et Mme Jane Nalunga, Directeur Pays, SEATINI. Hubert René Schillinger Directeur de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES) de Genève et Yvonne Theemann, Senior Program Officer, Trade and Development, FES Geneve