Kigali: Les fermiers ont impérativement besoin de l’industrie de la transformation des produits agricoles, car elle apporte de la valeur ajoutée aux produits, selon le Directeur General de Compagnie Sosoma Industries Ltd, Thaddée Musabyimana (photo).
Kigali: Les fermiers ont impérativement besoin de l’industrie de la transformation des produits agricoles, car elle apporte de la valeur ajoutée aux produits, selon le Directeur General de Compagnie Sosoma Industries Ltd, Thaddée Musabyimana.
“La transformation des éléments plus nutritifs aux nouveaux produits créés à partir des matières. Elle permet ainsi de renforcer la nutrition chez les gens qui en ont le plus besoin. Et c’est cela même le rôle de Sosoma Industries qui apporte de la valeur aux produits en les enrichissants”, a-t-il indiqué.
Il a tenu ces propos en marge de l’atelier sur la transformation des produits agricoles par ACORD-Rwanda (Agence de Coopération, de Recherche et de Développement). Il a confié que Sosoma Industries Ltd se porte bien grâce à une bonne gestion dont elle jouit.
«En 2015, elle a enregistré un bénéficie de 10 % des fonds engagés, soit environ cent millions Frw. Sosoma Industries paye régulièrement les salaires ainsi que des taxes à l’Etat. En 2010 et 2015, Sosoma a reçu une coupe comme la Meilleure Petite et Moyenne Entreprise (PME) du pays qui s’acquitte correctement des taxes envers l’Etat», a dit le D.G de Sosoma.
Il a précisé que le prix des matières premières de Sosoma sont fluctuants et dépendent de la production présente et du changement climatique.
“Quand les pays de la région connaissent une fable production agricole, cela influe sur Sosoma au niveau de la modification des prix et de la planification de nos activités. Actuellement, on ne peut pas dire que nous n’avons pas de matières premières. Seulement elle est chère par rapport à nos prévisions », a-t-il poursuivi.
Le D.G de Sosoma a souhaité au nom des autres compagnies du même secteur une collaboration avec le Gouvernement, les privés et autres institutions diverses. Parce qu’il y a certaines activités qui dépassent les capacités du fermier comme l’irrigation.
«Nous souhaitons la collaboration avec les bailleurs qui appuient les fermiers, et qui dispensent des formations pour de meilleurs pratiques culturales et une bonne tenue de la récolte et du stockage», a-t-il confié.