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ADIR: “L’agro-industrie donnerait de la visibilité au Burundi au niveau régional”

La réflexion portait sur le thème l’agro-industrie comme facteur de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en tenant compte des effets climatiques avec l’appui du commerce. Les quatre panélistes de l’Action Développement et Intégration Régionale (ADIR) ont insisté ce mardi 30 août 2016: « Face au Rwanda, qui a plus investi dans la vente des services, le Burundi devrait renforcer sa production agricole pour alimenter les marchés de la région » dit Godefroid Manirankunda représentant pays d’ADIR.

La réflexion portait sur le thème l’agro-industrie comme facteur de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en tenant compte des effets climatiques avec l’appui du commerce. Les quatre panélistes de l’Action Développement et Intégration Régionale (ADIR) ont insisté ce mardi 30 août 2016: « Face au Rwanda, qui a plus investi dans la vente des services, le Burundi devrait renforcer sa production agricole pour alimenter les marchés de la région » dit Godefroid Manirankunda représentant pays d’ADIR.

En effet dans l’EAC, « le plus important du business est le commerce des produits agricoles ; la nourriture, bière, habits, fruits, raison de vouloir porter attention sur le développement de l’agriculture mais également la modernisation », ajoute-t-il.

Pourtant la production agricole burundaise reste minime. L’agro-industrie du Burundi fait face à multiples défis dont les méventes des produits dans certaines régions avec un faible réseau routier pour l’accès au marché local régional et international. S’ajoutent les pertes post récolte ː produits périssables, attaque des maladies et ravageurs des stocks, la faible capacité de transformation, l’absence d’infrastructures de transformation ainsi que les faibles technologies d’emballage adapté à la production, au stockage, au type de production et de transformation, d’emballage pour exportation en suivant les normes de production du standard international.

Un autre défis à la production agro-industrielle est que le Burundi pratique encore l’agriculture classique alors que l’agro-industrie nécessite une production intensive avec pesticides et fertilisants chimiques ou production organique sans intrants chimiques.

Et quant au changement climatique, des recherches sur des plantes adaptées sont en cours malgré des difficultés financières pour équiper les laboratoires universitaires.

D’après Godefroid Manirankunda, représentant pays de l’Action Développement et Intégration Régionale (ADIR), il y a nécessité de promouvoir des liens entre l’agriculture, le climat et le commerce dans la communauté Est-Africaine deuxième phase (PACT-EAC2) par des groupes nationaux de référence partenaires du projet PACT-EAC dans les cinq pays de la Communauté. Ces partenaires sont : au Burundi, ADIR (Action Développement et Intégration Régionale); au Rwanda, ACORD (Agency for Cooperation and Research in Development); en Uganda, SEATINI (Southern and Eastern Africa Trade Information and Negotiations Institute) au Kenya, CUTS Nairobi (Consumer Unit and Trust Society) et en Tanzanie, ESRF (Economic and Social Research Foundation).