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Le Burundi peine à promouvoir son agro-industrie

« Manque d’énergie, de matières premières suffisantes, la non implication du secteur privé dans ce domaine… » Tels sont les défis auxquels fait face le Burundi pour promouvoir une agriculture industrielle, selon Pr Severin Sindayikengera, directeur du Centre National de technologie alimentaire (CNTA).

“Manque d’énergie, de matières premières suffisantes, la non implication du secteur privé dans ce domaine… ” Tels sont les défis auxquels fait face le Burundi pour promouvoir une agriculture industrielle, selon Pr Severin Sindayikengera, directeur du Centre National de technologie alimentaire (CNTA).

C’était lors d’une conférence de presse, à Bujumbura, ce mardi 30 août, sur le projet « Promotion des liens entre l’agriculture, le climat et le commerce dans la Communauté est-africaine, 2ème phase (PACT-EAC2) ». Le directeur du CNTA évoque également les insuffisances dans le contrôle de la qualité : « Nous constatons que beaucoup d’unités de production utilisent des emballages de récupération avec des conséquences très nocives pour la santé des consommateurs.» Des jus ou autres boissons, censées produites industriellement, sont vendues dans des bouteilles « Heineken ». Il note, par ailleurs, les réticences des banquiers, poursuit-il, pour accorder des crédits agricoles afin d’augmenter la production.

Des signes d’espoir

Pr Severin Sindayikengera reste, néanmoins, optimiste, le Burundi disposant de potentialités de développement agro-industriel grâce aux fruits, légumes et au palmier à l’huile.

Frère JeanBizimana, directeur adjoint du Centre de formation rurale (CFR) de Giheta, dira que le palmier à l’huile fait entrer annuellement huit milliards de Fbu dans l’escarcelle des producteurs et 2.5 millions de dollars dans les caisses de l’Etat.

Le directeur du CNTA fonde son espoir aussi sur les barrages hydroélectriques en cours de construction. Une preuve, selon lui, que la question de l’énergie sera bientôt résolue. Quant aux matières premières, il estime que le Burundi pourra les importer à l’instar de Minolac Muramvya, qui importe la grande partie de ses matières premières. Et de conseiller sur la démarche à suivre : « Nous devons commencer par de petites unités de production agricole. Il faut aussi stimuler le secteur privé, le moteur du développement agro-industriel. »

Quid de la place du Burundi au niveau de la CEA ? Godefroid Manirankunda, coordonnateur du projet PACT-EAC2, le place en 4ème position, comme le Rwanda. Cependant, il fait remarquer que ce dernier a pu développer le secteur desbiens et services comme le tourisme, l’hôtellerie, l’internet, le transport, etc.

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Des Délégués des pays de l’EAC échangent sur les stratégies de rehausser la production et d’améliorer le commerce

Kigali: Des délégués des cinq pays de la Communauté est-africaine (EAC) qui sont le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, et le Kenya, échangent sur les stratégies de rehausser la production et d’améliorer le commerce, selon la Directrice Générale de l’Office rwandaise de Développement (RDB), Claire Akamanzi.

Kigali: Des délégués des cinq pays de la Communauté est-africaine (EAC) qui sont le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, et le Kenya, échangent sur les stratégies de rehausser la production et d’améliorer le commerce, selon la Directrice Générale de l’Office rwandaise de Développement (RDB), Claire Akamanzi.

«Cette réunion de deux jours grâce à l’appui de Cuts International étudie les possibilités de rehausser la production, surtout en réduisant les effets négatifs du changement climatique. Ceci est bon. Car, c’est le meilleure voie de renforcer le commerce dans les cinq pays de la région. Pour cela, l’on devra mettre en place des politiques appropriées », a-t-elle indiqué.

Interrogée sur la stratégie d’impliquer plus de femmes, surtout rurales, dans l’agriculture et la transformation des produits agricoles, la DG Akamanzi a répondu qu’il faut pour cela accorder aux femmes un appui financier.

«Cela est vrai qu’au Rwanda nous avons beaucoup de femmes rurales prestant dans le secteur agricole. Au niveau du Fonds pour le Développement des affaires (BDF), il existe un fonds de garantie réservé exclusivement au soutien pour les femmes », a-t-elle rappelé.

Elle a souligné que l’agriculture constitue 70 % du Production National Brut (GDP), et que la Vision 2020 prône le renforcement de ce secteur pour accroître le rendement par ha, tout en privilégiant la valeur ajoutée.

«C’est une voie obligée pour assurer la sécurité alimentaire et le bien-être de la population, tout en arrêtant de bonnes réponses aux problèmes qui affectent le commerce et la dégradation du sol, et tout aussi en augmentant les exportations. Il faudra renforcer surtout l’irrigation qui constitue une priorité majeure, assurer une agriculture résiliente face aux chocs dus au changement, créer des terrasses, et recourir aux intrants, créer des coopératives, transformer les produits agricoles, négocier le marché. Tel est le programmes du Gouvernement », a-t-elle poursuivi.

Pour le CEO de Cuts International basé à Genève, Rachid S. Kaukab, il est capital de promouvoir le secteur de l’agriculture dans les pays de l’EAC, et de définir des politiques. C’est une voie pour donner l’emploi, assurer la sécurité alimentaire, et trouver des réponses aux problèmes liés aux technologies de l’irrigation, à l’exportation, du marché, et du changement climatique.

«Il faut mettre en œuvre des politiques qui atteignent de bons résultats. Telle est la responsabilité du Gouvernement», a encore souligné Rachid Kaukab.

Pour la déléguée de l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA), Rebecca Ygberg Amayra, la Suède a une longue tradition dans le développement du commerce et de la coopération en Afrique subsaharienne.

«Il nous faut améliorer des stratégies pour le développement économique, pour promouvoir l’environnement et une bonne utilisation des ressources. Mais aussi l’on doit renforcement la démocratie et les droits de la personne, ainsi que les opportunités économiques. Cela est conforme à l’agenda 2030 et à l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA)», a-t-elle noté.

Mme Rebecca a souligné que le SIDA renforce les capacités des pays de l’EAC au niveau de la facilitation du commerce et de la sécurité alimentaire. Le commerce doit être inclusif et demeurer une priorité dans la région afin qu’on arrive à une réduction durable de la pauvreté », a-t-elle poursuivi.

Pour Mme Felicia Muriuki de Africa Women Agribusiness, l’agriculture doit se pratiquer avec de la valeur ajoutée si l’on veut commercialiser les produits agricoles.

«Comment impliquer les femmes et faire pousser les cultures tout en aidant les familles jusque dans l’éducation des enfants ? Dans tous les cas, il y a un besoin d’énergie et d’investissements. Mais aussi de marchés et de fonds afin de faire prospérer les affaires. Le commerce exige qu’on ait une licence, une formation en gestion financière, ainsi que des technologies à jour. L’accès au marché se fera par soi-même ou à travers une coopérative. Il faut plus de synergie, de collaboration et de partenariat entre les femmes, afin de renforcer les familles. Pour cela l’on devra avoir de bons programmes de gestion, avoir de l’argent et le meilleur marché, ainsi que des produits de qualité. Il faudra travailler ensemble pour atteindre les objectifs », a encore expliqué Mme Muriuki.

Pour le Directeur de ACORD/Rwanda, François Munyentwari, ces délégués venus des pays de l’EAC, de Tunisie et de Genève, enrichiront l’atelier et donneront l’information sur les technologies à jour dont nos pays ont besoin.

«Il nous faut nous référer non pas à des technologies dépassées, mais à celles qui sont à la pointe et qui sont plus bénéfiques. Nos industries ne fonctionnent pas selon leurs capacités, faute d’une production suffisante. Même quand la production s’avère suffisante, les marchés font défaut. Il faut donc harmoniser le commerce et la production, mettre toujours de la valeur ajoutée, et éviter que le changement climatique, la sécheresse, les inondations, le changement de saison, affectent notre récolte », a-t-il relevé.

En définitive, les défis qui persistent au sein des pays de l’EAC demeurent les infrastructures nécessaires à l’industrialisation, notamment des routes et des chemins de fer, etc., ainsi que l’électricité, et des arrangements institutionnels pour les orientations et la coordination des conseils pour l’industrialisation.

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ADIR, pour une agro-industrie consciente du climat, du commerce et de la sécurité alimentaire

BUJUMBURA, Burundi (PAMACC News) – L’Action Développement et Intégration Régionale (ADIR) a tenu, ce mardi 7 août, à Bujumbura, sa sixième réunion du Groupe National de Référence du PACT EAC2 (Promoting Agriculture, Climate and Trade Linkages in the East African Community-Phase 2).

BUJUMBURA, Burundi (PAMACC News) – L’Action Développement et Intégration Régionale (ADIR) a tenu, ce mardi 7 août, à Bujumbura, sa sixième réunion du Groupe National de Référence du PACT EAC2 (Promoting Agriculture, Climate and Trade Linkages in the East African Community-Phase 2).

« Faire un plaidoyer une politique industrielle qui s’adapte aux changements climatiques, qui bénéficie du commerce, et qui assure la sécurité alimentaire, tel était le but de cette assise », a déclaré, Godefroid Manirankunda, représentant légal de l’ADIR, lors du lancement des travaux.Selon lui, l’industrialisation est une nécessité pour mettre en place une économie indépendante qui ne se conçoit que dans un cadre planifié. « L’agro-industrie ne peut dans ce contexte qu’être un secteur promoteur à condition que les filières mises en place apportent une réelle valeur ajoutée aux produits de base », a-t-il précisé.

Dans une étude publiée dans le cadre du projet ‘’ Promotion des liens entre l’Agriculture, le climat et le commerce dans la Communauté est-africaine-Phase 2’’, René Nsabimana, expert, a évoqué cinq priorités dont le Burundi doit prendre en compte dans l’élaboration de sa politique nationale d’industrialisation.

Il s’agit, selon lui, de la gestion durable des ressources en eau et des sols, l’adaptation climatique dans l’agro-industrie et les infrastructures, le respect des normes techniques pour les produits agro-industriels, la diversification des exportations ainsi que la conformité aux règles d’origines.

Procédant à l’ouverture officielle de cette réunion, Aimable Nkunzumwami, assistant du ministre de l’industrie, du commerce et du tourisme a signalé, pour sa part, que le gouvernemenT du Burundi a entamé la procédure d’élaboration de sa Politique Nationale d’Industrialisation.

« Et cette dernière, dans ses priorités, met en avant le développement de l’agro-industrie », a-t-il ajouté, notant que ‘’ce n’est pas un rêve’’. Car, a-t-il justifié, ‘’ le Burundi a des potentialités en matière d’agriculture diversifiée qui peut concourir à la valeur ajoutée’’.

Et de déplorer néanmoins que cette agriculture reste handicapée par une série de contraintes relevant des disponibilités des facteurs, du progrès technique, des politiques financières et des mécanismes d’incitation économique. Selon lui, ces handicaps doivent être levés pour atteindre l’objectif de l’agro-industrie et assurer la sécurité alimentaire.

Pour M. Nkunzumwami, les défis majeurs du secteur agro-alimentaire ont essentiellement trait aux formes centralisées de gestion du secteur, aux politiques de l’offre et de la pénétration du marché mondial, ainsi qu’au choix technique.

Il a ainsi annoncé que la réussite d’une industrialisation durable nécessite la mise en place d’une politique particulièrement intéressante à l’égard de tous les agents de l’extérieur, et exige que l’on accepte les règles de la spécialisation internationale articulée sur les chaînes de valeur.

Au cours de cette réunion, les participants ont également échangé sur la prochaine Stratégie de Développement du Secteur Privé (SDSP) de la Communauté est-africaine (CAE) (2018-2022).

Ainsi, via une déclaration, ils ont exhorté le Secrétariat de la CAE et les Etats membres à envisager des synergies entre le changement, le commerce, la sécurité alimentaire et l’agro-industrie lors de l’élaboration de la nouvelle SDSP.

Ils leur ont demandé en outre d’impliquer tous les acteurs nationaux et régionaux concernés de manière inclusive, y compris ceux impliqués dans le projet PACT EAC2

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Invest in typical agricultural institutions – Prof Nhamo

Uganda needs to open up more agricultural universities and tailor the studies in line with the country’s needs if the sector is to continue being the backbone for the economy, a South African professor has said.

Prof Godwell Nhamo, the chief researcher and lecturer at the University of South Africa (UNISA), says economies that are dependent on agriculture cannot talk of fighting poverty when they do not invest in agriculture.

“If you want to eradicate poverty, you must invest in agriculture and think agriculture. Uganda, and the African continent at large, needs typical agricultural universities and the whole university curriculum needs to be disrupted,” Prof Nhamo said.

Available reports indicate that apart from faculties and agricultural colleges, there are very few typical agricultural universities in the region. In East Africa, for example, the only typical agricultural university is the Sokoine University of Agriculture in Tanzania.

Uganda has Bukalasa Agricultural College and in Kenya there is now Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology.

Prof Nhamo was speaking during a training programme on promoting agriculture and climate trade linkages in the East African Community in Uganda recently.

The training, developed with financial assistance from CUTS International Geneva, undertook individual EAC research studies on agro-industrial development policies in the context of climate change, food security and trade linkages.

Leslie Debornes, the assistant programme officer, CUTS International Geneva, stressed the need for research and capacity building in agriculture, tourism and manufacturing sectors for Uganda’s development.

“As CUTS, this has given us an opportunity to reflect on many needs to be addressed and possible avenues for collaboration,” said Debornes.

“It rings a bell to what CUTS and its partners in Uganda, SEATINI, have been working on for the last seven years. Let’s hope we can continue to work together and build new partnerships”.

On the importance of facts, SEATINI Uganda Director Ambassador Nathan Irumba noted that data is not taken seriously in Africa.

“The problem with this country is that data is not taken seriously yet it is our obligation. Those days, an agricultural officer would report monthly on a possibility of drought or famine. But this is not the case now.”

“This bumper harvest of maize could have been seen earlier. But now we are reacting.”

In his presentation on “Agro-industrial Development in the Context of Climate Change, Food Security and Trade, Developing Coherent Policies & Programmes in Uganda”, Prof Nhamo said the next global wars are not going to be about water or climate change, but on seeds.

Citing Monsanto, the US agrichemicals giant, which is synonymous with genetically modified organisms (GMOs), Nhamo expressed fears that time will come when African farmers will no longer be able to keep their organic seeds.

“With Monsanto, it might make you illegal to keep your own seed. And that is what the war of this century will be all about. It will not be about water or climate change, but seed,” Prof Nhamo said.

On Uganda’s industrial policy being developed, Prof Nhamo said there is need to interest the population in agriculture.

“How do you try to put a policy in place when your very own people are not interested in agriculture? We need to be aware where the world is going and where the continent is going if we have to develop an agro industrial policy,” he said.

“The Malabo declaration says 10 per cent. We are not yet near there. Rwanda is almost there. The 10 per cent is a very serious Malabo declaration”

In the historical 2014 Malabo declaration, it was agreed that African countries must allocate at least 10 per cent of their national budget to agriculture.

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Uganda Advised on Value Addition

Experts have asked the government to support farmers to add value to their products. They argued that most of Uganda’s exports, especially in agriculture are raw but once value is added, they can fetch higher prices on the regional and global markets.

They argued that most of Uganda’s exports, especially in agriculture are raw but once value is added, they can fetch higher prices on the regional and global markets.

According to Jane Nalunga, the country director of Southern and Eastern Africa Trade Information and Negotiations Institute (SEATINI Uganda. “we do not add value to our agricultural products, the prices remain low in fact, this is what President Yoweri Museveni has always talked about. For instance, malze prices severely fell to shtoo-sh150, but once some value addition is done, the prices increase.”

In 2016, Uganda exported about 534,800 tonnes of grains worth $253m. However, with value addition, experts think the market base for the produce can be boosted. This was during a two-day annual meeting for regional institutions and agro-businesses, organised by SEATINI in conjunction with CUTS International, in Kampala on Tuesday.

Jennifer Gache, a senior industrial engineer in the Industrial Development department at East African Community (EAC) secretariat, highlighted the need for the partner states to facilitate intra-regional trade. East Africa currently is a market for products made from other countries yet some of them can be manufactured within. The governments should create enabling environments in terms of policies and infrastructure for private sector business to thrive,” Gache said. She, however, commended the EAC for the efforts in developing trade infrastructure such as the Standard Gauge Railway, roads and extension of electricity among others.

John Walugembe, a business development specialist, said low or no value addition in agricultural produce accounts for the low sector’s contribution to the economy of the country.

Michael Werikhe, the state minister for trade, said the Government is currently supporting small-holder agro based industries with equipment with the aim of enhancing value addition.

”We no longer support exporting raw materials. We want people to export value addition to products for export,” he stated.

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Le GNR a émis ses suggestions à intégrer dans la Stratégie de renforcement du Secteur Privé au sein de l’EAC

Kigali: Le Groupe National de Référence (GNR), sous la supervision de l’Association de Coopération, de Recherche et de Développement (ACORD), a émis des suggestions qui seront intégrées dans les stratégies de renforcement du Secteur Privé au sein de la Communauté est-africaine (EAC), selon le Directeur de ACORD/Rwanda, François Munyentwari.

«Le but de notre atelier était de voir les éléments prioritaires à intégrer dans les stratégies du Secteur Privé à des fins de booster l’agroprocessing ou la transformation des produits de l’agri-élevage. Il s’agit de voir au niveau du commerce, du changement climatique et de la suffisance alimentaire, des priorités à tenir en considération pour réellement renforcer l’agroprocessing», a indiqué François Munyentwari.

Les participants à l’atelier qui sont issus des associations des chefs d’entreprises, de la Société civile, des chercheurs et académiciens, des parlementaires, des délégués des institutions gouvernementales en charge du commerce, de l’agri-élevage, et environnement, ont tous émis des idées qui enrichiront la stratégie de renforcement de l’agroprocessing au sein de l’EAC.

« Le Secteur Privé peut travailler et gagner sans nuire à l’environnement. Ceci est capital. Le problème est que les membres du Secteur Privé sont confrontés à de défis dont ceux de ne pas disposer d’informations suffisantes, ni de connaissances et de technologies suffisantes, afin d’être plus compétitifs sur le marché international. Les participants ont insisté sur la nécessité d’harmoniser les standards au niveau régional et international. Ils ont donné des orientations diverses qui serviront de base dans le renforcement de la stratégie du Secteur Privé au sein de l’EAC », a encore poursuivi Munyentwari.

L’on doit noter que la première stratégie date de 2006, il y a 13 ans. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, le constat est que le paramètre changement climatique n’apparaissait pas du tout. Bien plus, l’on ne peut progresser si on ne tient pas compte de la protection l’environnement.

Maintenant que l’on fait la révision de stratégie, l’on doit insister pour que cet élément soit tenu en considération.

« Il est temps qu’on affine les trois éléments que sont le commerce, le changement climatique et sécurité alimentaire. L’on doit montrer ce que l’on doit réaliser, sa durée et son budget. Nos suggestions seront orientées au Ministre en charge des Affaires de l’EAC qui les présentera au Bureau régional de cet organe. Le consultant travaillera sur base de nos suggestions », a précisé le Directeur de ACORD/Rwanda, François Munyentwari.

Pour être plus concret, l’on doit souligner que la productivité en agri-élevage est capitale pour rendre disponibles les matières premières pour les industries qui ne doivent pas arrêter de fonctionner.

Bien plus, il faut des semences de qualité à temps et des équipements pour l’agri-élevage, la transformation de produits et l’irrigation. « Nous ne devons pas dépendre des saisons, mais de l’irrigation. Il faut aussi éviter des pertes à la récolte. Raison pour laquelle l’on doit sensibiliser le Secteur Privé, faire connaître les standards jusqu’au niveau de l’éducation », précise un participant.

L’on doit se doter de bons programmes d’enseignement (skills) et de technologies, avoir une main-d’œuvre formée, dotée de connaissances et de capacités. Ici, l’on doit réviser nos programmes, les adapter aux standards exigés.

Un participant relève avec pertinence que le Ministère en charge de l’agri-élevage dispose d’un document de la phase 4 du Plan de la Stratégie de la Transformation de l’Agriculture ou PSTA4. Ce document est une référence contenant quatre piliers de ce qui doit être réalisé et qui s’article sur l’innovation, l’extension des cultures, la productivité et la résilience, ainsi que le renforcement des institutions.

Il importe de se doter d’une irrigation effective qui arrive aux fermies. Le MINAGRI contribue pour 50 % du prix des équipements d’irrigation. Les jeunes et les fermies sont exhortés à acheter ces équipements à moins cher, surtout ceux qui sont près des sources d’eaux. L’on pensera aussi à maintenir près des fermiers des services étendus de conseils. On ne doit pas tout attendre de l’Etat. L’on doit aussi penser à plusieurs produits agricoles qui donnent de la valeur ajoutée en termes de commerce. Réduire aussi les risques en agri-élevage par l’assurance, et ceci a déjà commencé dans les pays. Ainsi, les banques rassurées osent octroyer des crédits qui s’avèrent maintenant sécurisés.

Pour ce qui est du changement climatique, l’on doit noter qu’il est essentiel pour le Secteur Privé. Le changement climatique a des effets qui affectent la planification du business des entreprises. C’est ce qu’on appelle la vulnérabilité face aux impacts négatifs et du changement climatique. Des activités de business initiées par le Secteur Privé peuvent consister des opportunités à ne pas rater. Certes, des barries diverses persistent. Il faut les résoudre en rendant green notre environnement, en protégeant l’environnement, en réduisant la pollution, en faisant la gestion durable des déchets solides et liquides.

Il faut donc faire participer le Secteur Privé, impliquer les pays et agences de développement, mobiliser des fonds de financement.

L’on doit noter que le Rwanda doit aussi se préparer au commerce électronique ou e-Commerce. Il vient de former 301 agents grâce à l’appui du Centre International du Commerce et du DHL. Le Kenya est plus avancé en la matière. Mais l’ensemble des pays de l’EAC doit privilégier cette stratégie qui est à jour et bonne pour le futur.

Le grand mal dont souffre aussi l’EAC est que les pays font face à plus de compétition que de coopération. Ce qui compte, c’est que les gens collaborent et s’enrichissent des meilleures pratiques de chacun.

Un autre aspect important à résoudre est l’absence de données qu’il faut apprêter. L’on devrait créer des organes compétents et spécialisés dans la collecte des données. Car, sans données suffisantes, l’on ne peut faire une planification solide.

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NRG advocates for Climate-aware, Trade and Food Security

The EAC is currently embarking on developing its new Private Sector Development Strategy (PSDS), which would aim to create a conducive business environment that facilitates private sector competitiveness for increased investment, productivity and trade.

The purpose of the NRG (National reference Group) members held at Lemigo Hotel on 27th June 2019 was to anticipate this upcoming process, and prepare a comprehensive position paper for advocacy, which embraces most of the concerns and challenges to be addressed for the further growth, expansion and competitiveness of our private sector within East African Community and beyond.

The stakeholders’ position paper is submitted to MINAFFET (in charge of EAC Affairs) and aims to inform the development of the EAC PSDS 2018-2022, by recommending the inclusion of relevant provisions and priority actions on issues related to agro-processing development.

The position paper provides recommendations on general provisions and specific ones related to Climate, trade and food security enhancing agroprocessing.

Recommended general provisions

1. Ensuring specific interventions in agroprocessing: This should include formulating and implementing specific policies, strategies, programs and initiatives on agro-processing.

2. Promoting value addition in primary products: This should include the formulation of relevant policies and specific strategies to encourage value addition. Again the region should consider developing incentives for value addition.

3. Promotion of national and regional agro-processors platforms through the promotion of synergies among the agro-processors in the respective Partner States within the EAC region.

4. Supporting relevant SMEs engaged in agroprocessing by improving incentives, infrastructure and technology to emerging SMEs in agro processing.

5. Strengthening value and supply chains for agroprocessing units by including specific measures that will build and improve supply chains of local raw materials as well as imported ones for agro-processing units.

6. Promoting incentives for made in EAC products by providing relevant incentives, including the encouragement of local consumption through the “Buy East Africa Build East Africa – BEABEA”.

7. Ensuring specific initiatives and incentives for the consumption of EAC products through initiatives that reduce the production costs of locally agro-processed products that can be accessible to the majority of the poor population with a low purchasing power.

8. Setting time frames for specific interventions in agro processing, ensuring that some of the specific interventions are given timeframes for focused follow up in the implementation process.

9. Including clear Mechanisms for mobilization of resources for the implementation of the EAC PSDS

10. Access to finance (funds): There is a need to develop funding facilities for small scale farmers and to promote linkages between them and the financial institutions covered by a specific insurance allowing the sharing of risks in agriculture and agro processing.

11. Education: Too many young people graduating from more and more institutes and universities in EAC, but most of them don’t meet the requirements of the agro processing development work force. There is a need to review the existing curricula and adapt them to the need of the private sector in terms of skills and qualified work force development

11. Set up a national and regional structure of coordination and Monitoring for the follow-up of the PSDS elaboration and implementation.

Recommended Climate-related provisions/ Priority Actions

1. Expediting implementation of relevant policies, strategies and initiatives addressing climate change issues

2. Building relevant synergies between climate change, trade, food security and agro-processing

3. Consideration of climate related aspects among crosscutting issues for private sector operations.

4. Enhancing efforts to combat industrial pollution and find affordable ways of meeting waste treatment obligations and continued promotion of cleaner production

5. Promotion of environmental friendly agricultural inputs by promoting substitution of environmentally – degrading agricultural inputs and practices with more sustainable methods.

6. Promoting the use of environmental friendly fertilizers to reduce Synthetic Fertilizers and Pesticides by Scaling Up Agro-ecology.

7. Enhanced inclusion of the Private Sector in Climate change mitigation and adaptation programs, with regular assessment of the potential effect of climate change on their activities

8. Strengthening Public Private Partnerships (PPP) by encouraging Public Private Partnerships (PPP) that integrate low carbon development in their project activities and prioritise green investment by the private sector in the promotion and production of clean and renewable energy

Recommended Trade-related provisions/ Priority Actions

1. Expediting the removal of Non-Tariff Barriers (NTBs)

2. Harmonization of regional Standards and strengthening the performance of exports through the implementation of the EAC Export Promotion Strategy.

3. Ensuring environmental friendly packaging and Eco friendly packaging in cross border trade transactions.

4. Embracing regional certification: To facilitate Certification and standards of made in EAC products.

5. Ensuring incentives for regional agro-processors: To help the national /regional agro-processing units grow most especially due to the fact that many are SMEs.

6. Promoting the use of modern technologies: To develop capacities of national and regional firms in e-commerce and digital agro business.

7. Ensuring security of business transactions and investments: Need of specific provisions addressing security concerns and hindrance of the free movement of people, goods and services. Also, there is a need for specific measures to monitor the respect of signed treaties about the free movement of people, goods and services.

Recommended Food Security-related provisions/ Priority Actions

1. Promoting value addition on food commodities through Reduction of post-harvest losses; Enhancing incomes and creation of employment along the food chain from production to marketing; and Improving the quality and safety of foods through appropriate certification, traceability systems and harmonization of standards, thus improving access to markets.

2. Ensuring supply of raw materials: Relevant interventions and initiatives should focus on both quantity and quality. This should be about ensuring availability and affordability of quality seeds, good supply of fertilizers, proper irrigation and appropriate post-harvest handling and storage to reduce losses.

3. Linking farmers to markets: Boosting agricultural production through linking farmers to value addition units and big consumers.

4. Enhance research and development (R&D) in the area of agriculture: There is a need to enhance research and development (R&D) in the area of agriculture because this will make it possible to integrate agro-ecological practices and biodiversity protection into commercial agriculture.

5. Improving post handling facilities: This is very important because, increasing the post-harvest facilities in rural areas helps in the efforts to reduce the post-harvest losses.

6. Consideration of regional stockholdings: This is very important because the Regional Strategic stock holdings will help much in building in a sustainable manner, the main regional value chains.

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More needed to mitigate climate change impact on agriculture, say sector players

The fourth and last Regional Annual Meeting (RAMA4) examining the impact and the link between agriculture, trade and climate change kicked off with a call to consolidate positive outcomes that the project registered over the last four years

It further emerged in the two-day regional meeting ending today (Tuesday 17), that climate change challenge is a cross-cutting issue, considering its effects and links to agriculture and trade, both key sectors of the regional economy. It should also be noted that majority of Ugandans and the East Africans in general largely derive their livelihoods from these two economic sectors whose link to climate change has since become crystal clear.

And given the dangers that climate change poses on agriculture and consequently trade and investment, participants drawn across the EAC Members States, attending the two-day regional meeting in Nairobi, Kenya did not only support the move to mitigate climate change but were also in favour of technology adoption as a way to deal with such and related challenges, going forward.

Speaking during the Fourth Regional Annual Meeting under Promoting–Agriculture-Climate –Trade Linkages in the EAC (PACT EAC2) Project, the Kenya’s Cabinet Secretary for Industry, Trade and Cooperatives, Peter Munya, in his speech delivered by Mr Jared Nyaundi, the Director of Internal Trade, said: “Climate change poses substantial risks to economic growth and development efforts across the world.”

He continued: “Already African ecosystems is being affected, with projected future impacts on food security concerns, and more importantly on balance of trade on economics that are reliant mostly on agriculture. As climate-related natural disasters grow in frequency and severity, the risks to families and to development overall will only intensify.”

In East Africa, agriculture is the most dominant sector with an estimate of 36 per cent of the region’s GDP and accounting for the livelihood of about 80 per cent of EAC citizens.

Further, through varied forms of agro-processing, agricultural value addition in the EAC region contributes to more than 80 per cent of the total manufacturing.

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Burundi hardly promotes agribusiness

In a press conference held yesterday in Bujumbura on the project “Promoting Agriculture, Climate and Trade Linkages in East African Community, Second Phase (PACT- EAC2)”, Severin Sindayikengera, director of the national food technology centre (CNTA) explained that Burundi is facing many challenges in relation to the promotion of the industrial agriculture. He mentioned here the lack of energy, insufficient raw materials and the absence of the private sector’s involvement as well.

In a press conference held yesterday in Bujumbura on the project “Promoting Agriculture, Climate and Trade Linkages in East African Community, Second Phase (PACT- EAC2)”, Severin Sindayikengera, director of the national food technology centre (CNTA) explained that Burundi is facing many challenges in relation to the promotion of the industrial agriculture. He mentioned here the lack of energy, insufficient raw materials and the absence of the private sector’s involvement as well.

This lecturer at the University of Burundi also mentioned the shortcomings in the quality control.
“We observed that many production units are re-using old packaging with very harmful consequences on consumers’ health.” He gives an example of different kinds of juice or drink industrially made in Burundi, that are sold in bottles of “ Heineken” brand.

Another challenge he pointed out is the reluctance of commercial banks to provide credit to farmers so as to increase their agricultural production.

Signs of hope

Severin Sindayikengera believes that Burundi has the main agro-industrial development potential for fruit, vegetables and palm oil compared to other EAC member states.

In the same sense, Jean Bizimana , the deputy director at the rural training centre (CFR) of Giheta in the central province of Gitega says that palm oil generates BIF 8 billion to producers and $ 2.5 million of tax revenue every year.

The director of CNTA also put his hope on hydroelectric dams being built. According to him, this shows that very soon, the energy issue will be solved.

As for the lack of raw materials, he believes that Burundi will import it as it is the case for Minolac company of Muramvya , which imports much of its raw materials.

“To get there, we must start with small agricultural plants. We should also encourage the private sector to participate more actively in agro- industrial development.”

Godefroid Manirankunda, the national coordinator of PACT- Project EAC2, classifies Burundi in the 4th position like Rwanda in comparison with other EAC member states. However, he highlighted that Rwanda was able to fill this gap by developing considerably the sector of goods and services such as tourism, hospitality, Internet, transportation, etc.

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E-Commerce and the Digital Economy

Vidéos : Plaidoyer national sur les implications pour le Sénégal de la déclaration conjointe sur le commerce électronique

Un atelier national sur les implications pour le Sénégal de la déclaration conjointe sur le commerce électronique, s’est tenu ce jeudi à Dakar. L’objectif de ce conclave vise à présenter les résultats d’une étude de l’adhésion du Sénégal à la déclaration conjointe de l’OMC sur le e-commerce.

Un atelier national sur les implications pour le Sénégal de la déclaration conjointe sur le commerce électronique, s’est tenu ce jeudi à Dakar. L’objectif de ce conclave vise à présenter les résultats d’une étude de l’adhésion du Sénégal à la déclaration conjointe de l’OMC sur le e-commerce.